Pensées pour Beyrouth

Cest déjà beaucoup trop de mort.e.s, beaucoup trop de blessé.e.s, beaucoup trop de destruction.
Deux fortes explosions ont retenti dans la zone portuaire de Beyrouth, fortement fréquenté, ce mardi 4 août. Le drame a fait de nombreux morts et blessés. Le point sur la situation.

Comment se fait-il qu’environ 2.750 tonnes de nitrate d’ammonium étaient stockées dans l’entrepôt du port de Beyrouth?
Le désastre libanais est le résultat de décennies de mauvaise gestion, de corruption, menées par une élite oligarchique. Le Liban est secoué par sa pire crise économique depuis des décennies, marquée par une dépréciation inédite de sa monnaie ayant plongé près de la moitié de la population dans la pauvreté. Les revendications des mobilisation d’octobre 2019 sont restées lettre morte.

Corruption, dévaluation, absence de réformes restent les maux qui agitent le Liban. Le niveau de désespoir économique – illustré par exemple par le fait que des pères de famille recourent au vol à main armée pour apporter du lait en poudre à leur bébé, traduit une paupérisation croissante au sein de la population qui, pour près de la moitié, vit en dessous du seuil de pauvreté et que le taux de chômage atteint 35%.

Si l’explosion d’aujourd’hui est due à du nitrate d’ammonium mal stocké, ou à un incendie qui a conduit à son explosion , ou même à un sabotage, ce n’est pas un accident. C’est le résultat d’une négligence meurtrière, de la corruption, du traitement des biens et services publics à la dérive.
Une enquête internationale doit être ouverte. »

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