Le mouvement pour la paix, l’autre victime de Poutine

Le mouvement pour la paix, l’autre victime de Poutine

L’agression russe contre l’Ukraine a eu pour conséquence de marginaliser le discours antimilitariste en « Occident ». Une tendance inquiétante à l’heure où il serait précisément d’une grande utilité pour penser structurellement la désescalade et sortir par le haut du présent conflit.

Le mouvement pour la paix, l’autre victime de Poutine

Une carte blanche de Grégory Mauzé, politologue et journaliste.

L’émotion provoquée par la violence de la guerre déclenchée par la Russie présente quelque chose de rassurant sur l’état de la solidarité internationale. Revers de la médaille, elle constitue également une aubaine pour les tenants d’une ligne dure en matière de défense. Prétextant le « changement d’époque », les partisans européens d’un renforcement des moyens militaires et du lien stratégique transatlantique n’ont pas traîné pour avancer leurs pions, gageant que le blitz russe emporte sur son passage toute vigilance citoyenne et politique envers des propositions d’ordinaire impopulaires.

Le cadeau du Kremlin aux va-t-en-guerre

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