Nous devons le crier haut et fort !
Ce qui s’est passé la semaine dernière est tout simplement inadmissible. Avec la complicité du parti Vooruit, toute une série d’organisations critiques de la société civile ont vu leur oxygène financier coupé ou entravé du jour au lendemain.
Des organisations qui, chacune à leur manière, ont un impact réel et sont des partenaires essentiels pour INTAL. Avec Vredesactie, nous avons remporté cet été un procès historique contre le gouvernement flamand, paralysant le transit d’armes vers Israël via le port d’Anvers. Avec Labo vzw, nous travaillons depuis des mois à défendre le droit fondamental de protester pacifiquement à Anvers. Et avec Vrede vzw, nous avons co-organisé dimanche dernier la 12e manifestation nationale pour la Palestine.
S’en prendre à elles, c’est s’en prendre à nous tous. À leurs nombreux sympathisants : des citoyens conscients, lucides, critiques.
Le plus grotesque dans tout cela ? Ces organisations sont soit des acteurs de paix, soit des structures qui veulent renforcer la démocratie. Pourtant, on les accuse soudainement de flirter avec un prétendu extrémisme violent de gauche. « Pas de violence avec notre argent des impôts », s’est vanté le ministre-président Diependaele. Comment peut-on laisser passer une telle calomnie ? Aucune preuve tangible n’a été fournie pour soutenir une accusation aussi grave. Que Gennez et De Praetere reprennent ce discours est encore plus affligeant. Combien de temps sont-ils prêts à sacrifier leur crédibilité juste pour rester au pouvoir ?
Si aucun signal fort n’émane de la société civile et des citoyens, nous savons tous qu’une nouvelle vague de coupes budgétaires n’est qu’une question de temps.
Ce qui s’est produit la semaine dernière, c’est un démantèlement brutal de la démocratie, même plus dissimulé. Et nous sommes restés spectateurs : cela suffit !
Mobilisez-vous lors des prochains jours de grève contre l’austérité, aux niveaux fédéral et flamand.
