Stop à la militarisation !

Participez à la marche anti-OTAN à La Haye

Signez le manifeste « Stop à la militarisation »

Stop à la militarisation

Le roulement des tambours de guerre se fait entendre de plus en plus fort. Le gouvernement belge fait tout pour militariser la société à un rythme effréné. Pour cela, il sème la panique autour de la guerre et des menaces militaires, tout en rendant le pacifisme tabou. Le discours militariste est omniprésent : dans les émissions télévisées, dans les gros titres sur les armes nucléaires russes, dans les appels aux familles à préparer un « kit de survie », jusque dans les campagnes de recrutement dans les écoles.

Des sommes absurdes pour la défense

Cette stratégie de peur a un but. Le nouveau gouvernement belge, dirigé par le Premier ministre Bart De Wever et son ministre de la Défense Theo Francken, veut augmenter les dépenses militaires pour répondre aux exigences de l’OTAN : plus de 3 % du PIB doivent être consacrés à la défense. Cela représente un montant alarmant de 17 milliards d’euros d’ici 2029. Si cela ne tenait qu’à Theo Francken, ce montant serait même encore plus élevé. Le gouvernement justifie ces dépenses militaires par un alarmisme injustifié.

Mais à quel prix ?

D’où viennent tous ces milliards ? Pour réunir cette somme gigantesque, le gouvernement doit faire des acrobaties budgétaires qu’il n’était pas prêt à faire pour, disons, le climat ou les pensions. Il veut par exemple créer un fonds de défense spécifique, hors budget, alimenté par les bénéfices des participations publiques, notamment chez Belfius. Mais même ces ressources sont limitées.

Dès l’année prochaine, une grande partie des dépenses supplémentaires pour la défense devra être financée par le budget général, ce qui impliquera des coupes supplémentaires, notamment dans la sécurité sociale. L’augmentation des budgets militaires se fait au détriment des services sociaux essentiels comme les soins de santé, l’éducation et le logement. Les travailleurs belges se mobilisent massivement contre ces mesures d’austérité, qui frappent en premier lieu les travailleurs, les femmes et les personnes migrantes.

Soutien à l’industrie de l’armement

La militarisation alimente les tensions et les conflits. Rien que l’année dernière, les armes produites dans les pays membres de l’OTAN ont contribué au génocide à Gaza, à la guerre en cours en Ukraine, et à la guerre civile au Soudan. Malgré l’urgence d’un cessez-le-feu, de négociations, d’aide humanitaire et de désarmement, les dirigeants préfèrent soutenir l’industrie de l’armement et investir des milliards d’euros dans le complexe militaro-industriel.

Les armes sont faites pour être utilisées. Pour éviter qu’elles ne perdent leur valeur en restant stockées, elles sont vendues au Sud, où elles ont souvent déjà été testées. C’est simple : plus il y a d’armes produites, plus il y en aura de consommées. Ces investissements militaires alimentent ainsi les entreprises d’armement, avec pour résultat que d’énormes sommes d’argent public finissent dans des mains privées. Et ce n’est pas un hasard.

Catastrophe climatique

L’implication de la Belgique dans l’OTAN ne contribue pas seulement à la course mondiale à l’armement et à l’alimentation des conflits dans le Sud : elle est aussi désastreuse pour le climat. La militarisation croissante ancre la Belgique dans une économie dépendante des combustibles fossiles, aggravant encore davantage la crise environnementale.

Ensemble à la marche anti-OTAN à La Haye !

Le prochain sommet de l’OTAN aura lieu les 24 et 25 juin à La Haye. Les chefs d’État s’y retrouveront dans un contexte géopolitique radicalement modifié, alors que le principal acteur de l’OTAN, les États-Unis, redéfinit les notions d’ »ennemi » et d’ »allié » selon sa propre stratégie. Cliquez ici pour en savoir plus sur l’histoire et les objectifs de l’OTAN.

Le 22 juin, le président Trump prendra la parole lors du sommet de guerre de l’OTAN, appelant à plus d’armes, plus de guerre, plus de mort. L’OTAN devrait y encourager les pays à augmenter leurs dépenses militaires au-delà de 3 % du PIB.

Nous devons rejeter la militarisation et défendre la paix et la justice !

Participez à la marche contre Trump et le sommet de guerre de l’OTAN le dimanche 22 juin à La Haye !

Intal organisera des bus au départ de Bruxelles, Anvers et Liège, à destination de La Haye, aller-retour. Pour des raisons de sécurité, les détails ne seront communiqués qu’après inscription et à l’approche de la date.

Vous pouvez vous inscrire via ce lien.

Soirées d’information : militarisation, Trump & l’OTAN

Participez à l’une de nos soirées d’information sur la militarisation belge, Trump & l’OTAN ! Une soirée aura bientôt lieu à Bruxelles, suivez nos réseaux pour plus d’informations !

Informez-vous et prenez part à la discussion :

  • Pourquoi l’OTAN insiste-t-elle pour augmenter nos budgets militaires ?
  • Pourquoi le gouvernement d’Arizona trouve-t-il acceptable de ruiner notre sécurité sociale pour une hausse absurde des dépenses militaires ?
  • Pourquoi cela se passe-t-il maintenant ? Que se passe-t-il au niveau géopolitique, et pourquoi ?
  • Quel impact cela aura-t-il sur nous, mais aussi sur les populations du Sud – notamment en Palestine, au Congo et ailleurs ?
  • Que voulons-nous à la place, et que pouvez-vous faire ?

Faites connaissance avec le groupe Paix d’Intal !

Le Groupe Paix est l’un des groupes d’action d’Intal, basé à Bruxelles. Inspiré par l’ADN d’Intal, nous travaillons ensemble sur le thème de la paix, avec un accent sur la démilitarisation et l’anti-impérialisme. La lutte des peuples ordinaires reste toujours au cœur de notre engagement.

Comme l’a dit Jean Jaurès :
« Le capitalisme porte en lui la guerre, comme la nuée porte l’orage. »

Plateforme « Stop à la militarisation »

Intal fait partie des nombreuses organisations réunies au sein de la plateforme Stop à la militarisation, une initiative du mouvement pour la paix (Vrede, Vredesactie, CNAPD, Pax Christi, …), de la CSC et de la FGTB.

La plateforme appelle le gouvernement à construire de toute urgence une architecture de sécurité commune qui place au centre la diplomatie, le désarmement, la justice sociale et l’écologie. Dans son manifeste, elle demande au gouvernement une approche qui garantisse la paix et la sécurité, basée sur les principes suivants :

  • Pour une société sûre, pas d’augmentation des dépenses militaires
  • Non à la vente de participations publiques au profit de l’industrie de l’armement
  • Diplomatie, désescalade et garanties de sécurité réciproques
  • Retrait des armes nucléaires de Belgique
  • Une culture militariste n’est pas une culture de sécurité

Stop à la militarisation !
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